Need to control

Dans le genre "trip alacon" celui-là à parfaitement sa place dans cette catégorie.


Bon pour contextualiser un peu la chose, ça fait déjà plusieurs années que mon poids et moi on n'est pas très très copain. Réguliérement j'ai des phases où je me dit que "prochain objectif: perdre du poids" et c'est pas nécessairement utile à la base.
Je m'en rends bien compte, je ne suis pas en surpoids, un peu en dessous de la norme de mon IMC, donc en gros vraiment pas de quoi m'inquiéter de mon poids.

Sauf que voilà, dans ce genre de phase alacon, je me met à culpabiliser dès que je mange quelque chose de trop gras/trop/copieusement/simplement le fait de manger un repas complet. C'est à dire à chaque repas un tant soit peu normal. Puis à me dire que ça y est c'est partie je vais terminer énorme alors qu'à la base il n'y a franchement aucune raison de dramatiser comme ça.
Sauf que sur le moment je suis incapable de me raisonner, de dédramatiser ou de relativiser et ça se résumé à une sorte de blocage et d'incapacité à avaler quoi que ce soit avec en prime l'impression que tout ce que je mange ce transformera inéluctablement sous forme d'amas graisseux.

Et qui dit culpabilité et trip alacon dit "woot et si j'allais contrôler ma bouffe ?".

Et pas mal dans ce trip-là, avec à la clé l'envie de perdre du poids, un peu, pas excessivement.
Parce-que je ne me sens pas à l'aise avec mon corps, même si je ne devrais pas ou je n'ai pas de raisons particuliéres, ça me fout vraiment un froid lorsque je me regarde devant un miroir.
J'ai boycotté les séances essayages parce-que ça me foutait mal à l'aise de me voir devant une glace, bref comportement assez WTF. Avec en prime l'idée génialissime de faire du sport intensif pour éliminer de la graisse imaginaire.
Aucune idée de la cause, de la raison ou autre, ça revient réguliérement avec plus ou moins de virulence.


Bref, des idées pour retrouver un rapport plus ou moins sain avec la nourriture ?
A défaut d'idées, tapez, ça sera peut-être utile.

Déjà je te remerci d'avoir poster, c'est un premier pas vers une aide qui, je l'espère, te sera utile.

T'aimes tu?

Vis tu encore chez tes parents?

Te parle t'on exclussivement de ton poids?

te sent tu grosse?

désoler si ça à un impact violent, mais c'est pour mieux savoir où allé.
Tu sais, j'ai eu une période assez similaire, sauf que c'est parti d'un trip avec ma mère qui me reprocher de pas manger et donc d'être anorexique, c'est rentré dans ma tête et j'ai voulu perdre du poids (effet inverse d'en prendre, de ce qu'aurait voulu ma mère).

A tu des antécédants de famille?

tu peux retrouvé un équilibre alimentaire, mais ça peut prendre du temps.

consulte tu un spécialiste, un psy?

M'aimer ? Non ça ne rentre pas dans mes critéres. Ni physiquement, ni moralement, je ne pense pouvoir dire que je m'aime d'une quelconque manière.

Je vis chez mes parents (vu que j'ai 17 ans) jusqu'à l'obtention (ou pas d'ailleurs) de mon bac (donc l'année prochaine), après j'envisage de partir faire mes études plus loin.

Non, ma mère est toujours à me répéter qu'il faut que je mange plus ect.. parce-que même en temps normal j'ai un appétit de moineau, mais bon ça reste compréhensible. Par contre j'avoue que j'ai tendance à me comparer à elle, elle fait presque le même poids que moi alors qu'elle a la quarantaine et deux gosses à sont actifs. Et quand je vois que elle n'est pas satisfaite de son poids alors qu'on à presque le même (à 4 kilos près) pour en plus presque la même taille aussi ça me fout un peu mal.

Je me sens grosse, je sais que je ne lui suis pas, d'un point de vue théorique, mais je me vois grosse.

Pas de soucis j'comprends.
Du coup tu as fait comment pour te sortir de ce trip ?


Aucune idée pour les antécédants familiaux, je ne connais pas ma famille dans les détails et ne les voit pour ainsi dire jamais. Mes parents ne m'en parlent presque jamais non plus donc aucune idée.

Je vois un psy dans un cmp depuis deux semaines (donc parents pas au courant de ma démarche), je ne lui en est pas parlé de tout ça pour le moment d'ailleurs.

j'ai arrété l'alcool et la drogue, tabac et autre connerie pour essayer de me construire une petite vie assez solide, essayer de retrouver un sommeil normal et surtout naturel. Mais j'ai toujours pas fait arrêter ma mère de me parler d'anorexie (elle continu, hier aussi^^).

et puis j'ai commencer a prendre confiance en moi et a sortir avec des filles, on me disais plus que j'étais un sac d'os mais que j'étais bien foutu (change de tout au tout). J'ai pris confiance en moi.

Je pense que tu devrait demander de l'aide à ton copain et à des amis, rencontrer des gens près de chez toi.

Arrête aussi de te comparer à ta mère, ça ne t'apportera que préjudice car tu es TOI et elle, elle sera toujours ELLE. forge toi une propre identité.

ça t'aide le psy?
ta été voir un nutritionniste?

Ouaw, tout d'un coup.
Il me reste aussi à arrêter, drogue, tabac en plus de ça. Enfin si déjà j'arrive à réduire ma capacité à faire n'importe quoi je crois que ça sera pas plus mal.

Par contre ce qui est demander de l'aide à mon copain et amis ça risque d'être complexe.
Disons que copain est devenu ex-copain depuis un mois, et meilleurs amis sont devenue ex-meilleurs amis depuis plus ou moins la même période. Parce-que jolie trip également de "abandonner avant d'être avandonner" et de "partez-tous je mords". Ce qui a relativement bien marché d'ailleurs.
Et donc toujours dans ce joyeux trip, je refuse toute nouvelle relation autre que superficielle, parce-que plus aucune envie de m'attacher à des gens.
Dans le genre je suis stupide j'atteinds des sommets parfois.

Je sais bien et je pense que j'arrêterais réellement de toujours me comparer à elle quand je partirais ou du moins m'éloignerait un peu de chez moi.

Je la voit toutes les semaines, donc ça fait que je n'ai eu que deux rdv pour le moment mais je pense que ça m'aide un peu. Ou du moins ça ne peut pas me faire de mal.
Non.

OK.

ta peur de t'attacher de t'avoir mal ou de faire mal par la suite?

c'est pas stupide, moi j'essaye de me donner une chance de ce coté là car j'ai peur de finir seul mais tu sais qu'en repoussant tout le monde tu va avoir moins de possibilité de trouvé La personne qui va t'aider dans tes soucis...a moins que tu n'es pas envi de trouvé quelqu'un pour t'aider et plutot avoir l'envi de t'en sortir par toi même ou pas envi qu'on t'aide aussi.

Je pense que voir ta mère te rappelle des mauvaise passe sur ton poids. Tu t'entend bien avec?

Des deux à la fois, je vois le truc comme s'attacher = souffrance.
Que ce soit provoquer par les autres que provoquer par moi, je me dit que dans tout les cas quelqu'un finira par en avoir mal.

C'est bien de se donner une chance, de risquer un peu.
Je n'ai pas peur de finir seule, la solitude ne m'embête pas tant que ça au final, parce-que c'est un choix que j'ai fait en repoussant tout ceux qui comptait pour moi, ça ne veut pas dire pour autant que c'était le bon choix. C'était juste le seule que je voyais et le plus radicale aussi sans doute.

Possible. On n'a pas de relation/de complicité à proprement parler. On ne se voit pas tellement, elle le travail, moi les cours. Pas le temps au final mais je préfére cette distance parce-qu'on a un caractère totalement différent ce qui donne lieu à des enguelades inutiles.

tu ne parles pas de ton père, tes parents sont séparés?

Tu n'es pas obligés de voir ta mère tout le temps aussi tu sais.
Puis chaque relation que tu créra ne sera pas forcément voué à l'échec.
En partant sur le principe là, tu va saboter chaque relation que tu croisera et où tu aura une possiblité de créer quelque chose de bien.

la solitude permet de se retrouvé aussi mais à 2 c'est mieux, non?

tu as été déçu par le passé? (pour quelqu'un?)

Si il est là, en demi-teinte mais là. Il a un rôle passif disons. On a le même caractère, il ne parle pas beaucoup, observe pas mal mais ne dis pas grand chose. Ce qui fait que quand ma mère me fait des remarques il ne dit rien.

Je la voit le moins souvent possible, les seuls moments où on est forcé d'être ensemble c'est lors du p'tit déjeuné le matin, et le dîner le soir. Le reste on s'esquive pas mal.
Je sais bien, c'est d'ailleurs ce que je fais si merveilleusement bien..

Merci pour tes réponses/questions, ça m'aide pas mal à réfléchir.


Un peu de mal à répondre pour ta dernière question par contre.. Désolée.

tes sortie avec un homme qui ta fait du mal (ou une femme, peu importe).?

ya eu une choses qui ta troublée, énervé, fait tomber en déprime???

On peut dire ça comme ça.
Je ne souhaite pas trop en parler pour le moment.

Merci, pour tes réponses. Juste besoin d'un peu de temps je crois.

Le temps tu l'as.
Nos coordonnés aussi.

Si tu as besoin de quelque choses tu sais où nous trouver.

Poste si tu en as encore besoin.

courage

En lisant ton post il m'est venu une idée peut-être totalement à côté de la plaque mais je t'en fais part quand même.

Est ce que tu ne chercherais pas à perdre du poids juste pour disparaitre? Genre moins tu seras grosse et moins tu seras là ou je sais pas trop comment expliquer ca.

Pas tant à côté de la plaque que ça au fond.

Vu que l'idée de disparaitre ne me dérangerait pas tellement et que vu que je ne suis pas foutue de le faire de manière radicale..

C'est possible, franchement possible, donc non pas à côté de la plaque du tout.

Et ces phases elles arrivent comme ça sans raison particulière qui les amènent?