Emerald Weapon

J'adore ce prénom "Emeraude"...une pierre précieuse d'un vert sublime...mais si le saphir (de sa couleur bleu) est si beau, quoi que le rubis (le rouge) est aussi pas mal.

Bon, appelez moi Emeraude, mon prénom restera secret ici car j'ai eu des soucis d'espionnages et on m’a retrouvé sur le net... Je ne suis pas près de parler de moi à mon entourage (qui ne comprendrait pas car j'ai déjà essayé).

Dans quelque jour c'est mon anniversaire... Comme chaque jour je fais le point sur ma vie, aujourd'hui ces 3 personnes qui m'ont ouvert leurs yeux, qui ont prit le temps de discuter avec moi, alors pour eux je vais parler.

Suite du poste sortit de word car je fais énormément de faute... Un mea-culpa s'annonce.

Mon enfance c’est plutôt mal passée… J’en ai pris des coups dans la gueule et puis je n’avais personne à qui parler… Orientation sexuel qui commence à changer, et crise d’ado qui m’a poussé à me renfermer sur moi-même… On dit « ce qui me frappait souvent chez mon père c’était ses mains »… Oui, m’arrivait qu’il me dise de dire que je m’étais battu pour confesser le cocard… Le méritai-je ??? Apparemment oui, je donnais le meilleur de moi-même à l’école mais pas suffisamment et donc je ne disais pas trop mes résultats à mes parents… Résultat, ça pleuvait tout les 3 mois, et le reste du temps j’étais puni… Je ne sortais pas de la maison sauf pour aller en cours… Tant mieux, j’ai toujours été d’une solitude repoussante. A la récré je me prenais des coups, c’est ça d’être un garçon chétif qui vit dans une ville de cassos où les voitures brulent le matin quand tu vas chercher ton pain. On m’enfermait dans les vestiaires où le grillage me tenais compagnie… J’ai toujours pensé différemment, pourquoi ??? L’anti conformisme sûrement, non, mais maintenant oui et j’en suis fier. Niveau peine de cœur j’en ai ramassé a la pelle, qui voudrait d’un petit garçon tout mou ? Même pas moi ^^ Le collège à été une période sombre, et est venu le déménagement.

Seconde pitoyable, je connaissais personne, les gens m’ont donné confiance, à tort, ma première copine à abusé de mes service et ça c’est finit au pieu avec un « je t’aime mais moins que mon ex, je retourne avec »… C’est trach, de plus qu’elle vous a pris votre virginité… Et le pire c’est que des copines à elle ont proliféré la rumeur inverse, que j’avais eu ce que je voulais, ça a tué mes relations sauf avec une band de punk qui me fournissaient joint et alcool. 17 ans voir 18 et je buvais comme un trou… Découverte de l’AM aussi avec le net et un pote gay… Sympathique de se couper chaque soir et boire… Mensonges et trahisons pendant la plupart de ma seconde qui s’est renouveler une deuxième fois.

En première je souffle mais je ne peux plus faire confiance a personne, en terminal aussi et mes 2 années de BTS ça s’arrange un peu.

J’ai du collectionner amis et relations foireuses avec ninfo, geek, skizo, néo-nazi (skin) et côtoyer skin, racaille, dealer, geek, drogué… J’ai tout fait… C’est à partir de 17 ans que j’ai commencé à aider les autres, j’ai eu un forum pour les gens qui ont fait une ou plusieurs TS, fermé pour cause de flood ou troll comme vous le dites par des néo-nazi…j’ai connu un autre forum où j’ai disposé mes conseils, mais moi ça n’allait pas. Ma soif d’aider c’est transformé en empathie malsaine et mon altruisme m’a rendu malade et rempli d’amertume… Dur d’aider quand on s’est soi-même coupé le poignet en voulant en finir… J’aide sur msn, que ça soit un ongle pété ou des règles qui ne viennent plus, je suis là… Mes portables font 1 an car je ne les éteinds jamais… Ma vie, c’est être au service des gens pour qu’ils ne connaissent pas le fond.

J’ai essayé de parler mais ça na pas marché, faute de gens, faute de moi… Sûrement, je ne veux pas que quelqu’un que je connaisse passe par là et que je ne le vois pas, alors je donne conseil sur conseil, pas très malin pour un dépressif chronique.

Je pense être parano aussi, du à l’alcool consommé en 1 ans ½ et qui a ravagé mon cerveau. Revenir bourré en cour n’était pas bien cool mais si chez moi il n’y avait personne pour m’aider, au lycée j’aurais cru ça autrement… Faux… On est seul… Enfin pas tout à fait, j’ai rencontré des gens bien, certes qui aident, pas comme moi, mais je demande plus rien, de peur de les voir s’en servir contre moi ou de les perdre.

Toujours envie de me jeter par la fenêtre à tous moment car je ne contrôle pas trop ma vie, contrairement à la votre que j’arrive à aider.

Je sais pas quoi dire d’autre… J’ai sûrement parlé pour de la merde c’est si mal écris que ça^^
Je complèterai… Je ne cherche pas d’aide, ni d’absolution… Des gens à qui parler… C’est ça que je veux, le reste j’en sais rien.

Je suis pommé

Tu prendras encore du temps, je pense, pour faire confiance aux gens, pour arriver à parler un peu plus facilement. Parce que t'as quand même toujours été entouré d'une violence qui est toujours en arrière-fond dans ton récit. A l'école, en famille, et même en toi, j'ai l'impression que la violence t'entourre de partout.

Mais je pense que tu es en train, doucement, de voir des endroits où la violence est moins là. Des endroits plus calme, où la parole est un droit. Et c'est tout un apprentissage de vie, d'apprendre à faire avec ça. Avec le fait que TU as le droit de parler, et pas seulement le devoir d'écouter.

Parce que écouter, aider, c'est bien. A dose controlée. Là, l'écoute à prit le pas sur ta vie, et tu vas pas gerer ça longtemps. Donc il faut que tu apprennes à t'écouter, à écouter tes limites, tes besoins.

La confiance reviendra, progressivement. Ca prendra du temps, mais je pense que tu vas être capable de grandir interrieurement. Parce que c'est pas tout, la carapace de "l'homme qui rpotège tout le monde". J'pense qu'au fond de toi il y a un être très fragil. Et que c'est ce petit là qui a besoin de grandir. Et que c'est toi qu'il faut que tu protèges.

Pas grand chose de constructif à dire. Juste... Courage quoi. T'as du chemin à faire. Mais sincèrement, j'te pense capable de le parcourir.

Ma mère baisse les bras... Elle me l'a encore dit tout à l'heure à cause d'une histoire avec mon frère et mon père... Je suis là pour la remotiver et ça dur depuis quelques années... Démission de son rôle je pense d'un côté...

Là il y a eu une guerre qui a éclaté pour des broutilles mais vraiment une histoire de merde... Alors comme mon père n'a pas voulu laisser le morceau à mon frère ça a éclaté, on n'a même pas bouffé... Plus internet... Je me sens pas très bien là... Envie de tout exploser, mais je dois taffer encore... J'ai mal au crâne...

On dirait que tu soutiens la baraque à toi tout seul pour ne pas qu'elle s'écroule ce n'est pas normal tu ne devrais pas à devoir remotivé ta propre mère à son rôle de mère. Que s'est-il passé entre ton père et ton frère pour que cela éclate à ce point?

Plus de internet je me demande pourquoi mais pas mangé?! Ca m'interpelle tout de même. Déjà que tu nous a confié avoir une petite santé si en plus du peu dont tu te nourris vous sautez des repas pour un conflit ça devient grave.

Tu n'aurais pas à payer les conséquences d'un problème qui ne te concerne pas ou de loin.

J'ai rien dammer là ou presque... 2 rondelles de concombre... 3 fraises... plus la tête à rien (déjà que j'ai mal)... J'vais essayer de taffer...sinon j'suis foutu.

Oui peut être que t'occuper l'esprit à quelque chose qui te demande de la concentration est une solution. J'espère que ce n'est pas prétexte à autre chose.
ça me peine quand même que tu ai mangé si peu ça va te rendre malade à la longue.

Je mangerai mieux demain, c'est pas important.

Te chopper un truc à grailler, et le manger dans ta chambre, c'est une option ? Genre te faire un sandwich et le bouffer en paix ?

Sinon... Tu dois bosser quoi ce soir ?

On va rester sur le chewing gum chloro...(qui me balone) Pour le sandwich c'est un peu rapé... Mes parents n'aiment pas (mais alors pas du tout) qu'on bouffe en haut... Mais j'ai terminé les chips qui me restent... Malgrè ma condition physique désastreuse je vais finir mon rapport de projet... J'en ferais un poste complet pour vous le décrire si vous le voulez...

Mais c'est un peu technique... Ma branche n'est pas facile à étudier... Je vais voir ce que je vais pouvoir en dire... (Je repense a mes parents qui me disent que je suis qu'un savant qui ne sais pas parler clairement...)

J'en ai jusqu'a 0h 02h, mon binome va se connecter mais pas tout de suite...

C'est vrai que je devrais revenir à cette ancienne méthode que j'ai abandonné... J'ai eu mon époque où je ne parlais plus à ma famille et où mes repas étaient vite fait, je cachais la bouffe dans mon coffre, tiroire, armoire mais bon... J'y pensais plus... Faudrait que je m'y remette... Avant je cachais beaucoup d'alcool... D'ailleurs ma collection se voit dans le topic destiné au photo de sa chambre (qui d'ailleurs n'a rencontré aucun succès).

J'écoute ce conseil (parmi les autres aussi) avec attention.

Est ce que tu as essayé de faire un repas quand même, pour tout le monde ? De dire "allez on va quand même manger tous ensemble, je fais le repas et qui m'aime me suive" ?
Surtout que là, si je comprends bien, c'est avec ton frère que ça a clashé, pas avec toi.

Même au pire de nos enguelades, ma mère a toujours tenu à ce qu'on prenne nos repas ensemble quand même, malgré les horreurs qu'on venait de se lancer à la figure. Juste pour dire, on s'engueule mais on reste une famille. Je pense que si j'avais commencé à acheter des trucs et à les manger dans ma chambre, on se serait perdues. Faut s'accrocher, moi c'est comme ça que ça s'est arrangé.



Sinon, c'est fou ton histoire Emmerdeuse, je ne veux pas flooder le topic d'Emeraude, mais pourquoi tes parents poussaient la crauté jusqu'à t'empêcher de manger ?!

Ce sont de petites crises mais bon, on mange toujours ensemble...

Au niveau de ta mère, faut que t'arrête de tenir son rôle, de la consoler, tout ça. A petite dose, oui. Parce que elle a besoin de soutient. De savoir que t'es là. Mais c'est bénéfique ni pour elle ni pour toi que tu tiennes tout comme ça. Et va vraiment vraiment vraiment falloir que tu penses à t'en aller. Parce que merde, faudrait peut-être qu'ils prennent conscience de ce qui se passe.

C'est pas évident de faire ce que tu dis... Elle vient me voir, moi j'ai rien demandé, je ne peux pas la rejeter quand même... Surtout que mon père est gravement malade...

C'est pas évident du tout, non. Mais ne prends sur toi que le strict minimum, histoire de pas inverser les rôles. Parce que plus tu prendras sur toi, plus elle va t'en donner, plus elle va démissioner de son rôle.

C'est trop tard ça...et je ne peux rien changer...ce que je donne à ceux qui me demande rien je le donne aussi aux gens que j'ai pas envie de donner...je rêve d'un appart, d'un appart avec elle, construire ma vie...si elle n'y prend pas peur et si elle le veut...

Je suis pas d'accord, c'est pas trop tard ... tu peux encore décider de sortir de ce shéma.

On ne peux pas changer les gens, juste se conformer à ce qu'ils veulent et se changer soit même.

En se changeant soi même on change aussi... non pas les gens, mais leur attitude à notre égard.

Quand on répond aux attentes de qqun... quelle raison aurait l'autre de modifier son attitudes et ses attentes ? Aucune.
Si on ne réponds pas aux attentes de cette personne, elle va fatalement revoir son attitude, d'une manière ou d'une autre.

je pense pas pas, les gens sont souvent d'un narcissisme et quoique l'on fasse dans la plupart des cas on ne gagne que leur indifférence

Essaie ? Au lieu de partir perdant...

Pour que j'en arrive a des conclusions aussi merdiques que la pensée de ce monde c'est que j'ai essayé en vain et que ça me soule plus qu'autre chose...mais malheureusement je suis toujours là avec ma main tendu.

Essaie... encore.

Sincèrement, le prends pas trop mal, mais ta vision du monde, elle est vachement... ado. Disons... Le côté "ce monde est pourri, il ne vaut pas la peine d'essayer"... bof quoi.

Oui, ce monde a pas mal de trucs qui font chier, c'est évidant.

Après, être "adulte", c'est aussi avoir une certaine autonomie de penser. Pouvoir accepter qu'on a un fonctionnement différent de la majorité, et se positionner clairement. Etre soi meme.

Pas faire semblant. Ou alors faire semblant parce que c'est un réel choix. Mais en étant au clair.