Je me retrouve vachement dans ce que tu viens de dire. Où en tout cas, je m'y serais retrouvée, par période. Ce genre de période, on ne sait au final jamais trop comment on s'en est sortit.
Tu attends trop des autres. Il y en a beaucoup qui ont peur des gens qui vont mal. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de renforcer le problème, peur du problème.
Mais maintenant, expliquer les causes plutôt que les conséquences, c'est à toi de le faire. Je comprends (et même très bien) que t'ai parfois envie qu'on te pousse, qu'on te questionne. J'suis aussi du genre à avoir besoin de ça (une sorte de moyen de "m'assurer" que la personne veut vraiment entendre ce qu'on dit). Maintenant, les personnes qui veulent pas lire ce que t'as à dire, ce que t'as sur le coeur, elles pouront fermer cette page et passer à autre chose, ça ne les engage à rien. Donc oui, il n'y aura que les personnes un minimum interressée, les personnes qui veulent vraiment savoir ce que tu as à dire, qui liront tout ça. Donc je pense que tu as vraiment le droit de parler.