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 "Lynda"

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Bulle

Bulle


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MessageSujet: "Lynda"   "Lynda" Icon_minitimeMar 14 Avr - 1:22

Début d'un texte que j'écris pour le moment. Il y a une suite mais pas sûre de continuer, je trouve que ça tourne trop en rond etc.




Lynda ouvrit les yeux, face à son plafond grisâtre, dans cette chambre trop blanche. Elle jetta un coup d'oeuil au lit voisin, vide et mis en ordre. Il y avait un homme installé là, l'avant-veille. Un homme qui devait maintenant être couché dans un beau cercueil, et être pleurer par les personnes que Lynda avait entrevu. Celui-là n'avait pas duré bien longtemps. Elle avait versé une larme sous le coup de l'émotion, mais était à présent totalement indifférente à son départ. Elle en avait vu passé plus d'un, des hommes où des femmes, installées dans ce lit. Elle avait apprit à ne plus s'accrocher à ces personnes de passage, qui la quittait si vite. Ses personnes qui semblaient redouter de ce qui les attendait après cette chambre blanche. Ils voulaient vivre des années-lumières encore. Lynda, pourtant, ne rêvait plus que de ça. De fermer les yeux, et que son coeur se laisse aller à un long sommeil. Mais non. Son coeur à elle s'accrochait, contrairement à celui de tous ses étrangers qu'elle voyait défiler. Son coeur, pourtant labouré de chagrin, labouré de n'avoir personne à son chevet, s'accrochait à la vie. Ceux de ces personnes craintives mais entourées, malade mais aimées, semblaient si fragiles. Lynda en avait vite tiré la conclusion que l'amour rendait les êtres fragiles. Elle versait quelques larmes à chaque départ. Pour le choc peut-être. Les cris des infirmières, les personnes qui visitaient le défunt en pleurant. Mais elle se reprennait toujours vite, pour poursuivre tranquillement sa petite ascension vers la mort.

Elle rêvait que la mort la prenne. Nuit et jour, elle rêvait que sa maladie l'emporte. Mais elle avait peur, si peur. Peur de l'après. Peur de sortir de cet hopital aux chambre trop blanche pour rentre dans se caveau au parroi trop noir. Peut-être, après tout, était-ce cela qui la maintenait en vie. La peur.

Toujours est-il qu'elle était là, Lynda. Depuis deux ans enfermés de cette chambre, avec pour seule arme son stylo et sa feuille. Avec pour seul plaisir ces fugues dans un petit jardin vide la nuit. Elle n'avait rien d'autre, elle. Elle n'avait ni famille ni ami. Elle avait été forgée solitaire, elle l'était restée. Elle refusait de participer à ces jeux entre futur morts, à se meler à cet bande d'abrutit sur le point de s'endromir à jamais, mais qui s'attachait les uns aux autres. Elle n'avait fait confiance qu'aux chiens, seul compagnon, muets mais affectueux. Et eux aussi, étaient morts un à un, comme tout ceux qui passaient dans sa chambre. Un petit tour et puis s'en va, découvrir de nouvelles horrizons.

Lynda attendait le nouvel arrivant avec une curriosité malsaine. Elle avait presque finit par y prendre plaisir, de voir défiler ces vieux croulants, de les voir souffrir et crever. C'était sa télé-réalité personnelle. Elle s'emplissait de fierté dés que l'un deux mourraient. De fierté et de déception. De gloire d'être toujours là, vaillante et forte, de désespoir de tenir encore, alors que plus rien ne l'attendait sur cette terre. Elle n'avait pourtant jamais eu le courage de tout stopper, la Lynda. Elle en aurait eu plusieur fois l'occasion, mais derrière ses regards fiers, se cachait une peur désordonnées. Derrière la femme d'à peine plus de trente années, sûre d'elle et qui n'a rien à perdre, se cachait une petite fille, qui attendait un peu d'amour et une raison à son existence...

La porte s'ouvrit. Lynda avait passé les premiers mois à esperer ardement à chaque fois que la porte s'ouvrait, découvrir le visage connu et inquiet de quelqu'un qui viendrait pour elle. Elle esperait folement, l'espace d'un grincement de porte, que quelqu'un avait enfin penser à elle. Pourtant, c'était toujours cette infirmière qui rentrait, en scandant qu'il était l'heur pour la piqure. Alors Lynda s'était fermée aux émotions. Comme la joie apportait la déception, elle s'était interdit toute joie, tout bonheur, pour pouvoir fermer la porte de sa sensibilité. Son coeur s'était recouvert d'une croute aussi dure qu'une carapace.

Sa mère était venue, une fois. Elle était rentrée dans la chambre, tremblante, fragile. Elle avait jetté un regard vers le lit de sa fille. Lynda, malgré les années, avait reconnu imédiatement cette femme. Le silence s'était imposé. Que peuvent se dire deux femmes, après tant de haine, après tant de silence, devant un lit de mort? A quoi bon tenter de réparer quelque chose de détruit, si cette chose s'apprète à se briser à nouveau. La mère de Lynda était repartie comme elle était venue, une ombre silencieuse qu'un coup de vent pourrait emporter.
Lynda n'avait pas su effacer la visite de sa mère. Elle n'avait pas réussit à oublier la vision de cette chose si faible, qui avant avait pourtant tant de force, tant de rage, tant de haine à déverser. Lynda avait été le défouloir de la rage de sa mère. Mais peut-être était-ce mieux comme ça. Elle n'avait personne à perdre, et personne qui la pleurerait.

Elle sentit l'aiguille de l'infirmière traverser sa peau. C'était une nouvelle jeune femme, hésitante, un air de deuil sur le visage. Comme toutes les nouvelles, elle s'occupait des personnes qui aillaient mourir comme si elles étaient déjà mort. Elle ne leva pas les yeux de son ouvrage, de ce bras troué et re-troué par les années de survie. Lynda sourit. Elle avait besoin de cette douleur quotidienne. De ce pincement sournois, qui faisait pleurer tellement d'enfants. Elle, elle l'appréçiait plutôt bien. Et l'attitude de cette pauvre infirmière qui ne savait pas comment s'y prendre la faisait rire.

-Merci, madame, vous venez de m'offrir quelques heures de plus de ma si joyeuse vie...

Elle adorait pronnoncer cette phrase. Elle adorait observer la réaction des gens. Il y avait ceux qui baissaient les yeux et s'enfuyaient, ceux qui la toisait pour cette impertinnance, ceux qui ne comprennait pas l'ironie, où faisaient semblants de ne pas l'avoir décellée et murmurait le "De rien" cérémoniale. Cette infirmière-la pencha pour la première solution. Elle ramassa son matériel et sortit au plus vite de la chambre. Lynda ferma les yeux. Elle voulait juste dormir, fuire quelques temps cet enfer qu'elle vivait nuit et jour. Elle s'endormit rapidement, esperant une fois de plus qu'elle ne se réveillerait plus.
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Amande

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MessageSujet: Re: "Lynda"   "Lynda" Icon_minitimeMar 14 Avr - 20:58

J'aime beaucoup. J'ai hâte de lire la suite, sincèrement Smile
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Bulle

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MessageSujet: Re: "Lynda"   "Lynda" Icon_minitimeMar 14 Avr - 23:36

Merci beaucoup =)



Des voix ramenèrent Lynda à sa réalité. Elle sortit d'un sommeil noir et sans rêve, pour attérir dans son lit dure, sur terre. Elle garda les yeux fermés et écouta. Une voix expliquait à quelqu'un le fonctionnement du lit, la manière d'appeller les infirmières. Lynda laissa son immagination tournée. Un vieux au bout du chemin? Une Grand-mère avec quatorze petits enfants à qui il resterait un mois? Voilà qui elle avait vu défilée les deux dernières années, dans ce service des soins intensifs.

-Ca va aller, ma petite? demanda l'infirmière d'une voix douce.
-Oui. Oui, merci...

Lynda ouvrit brusquement les yeux. Une gosse. C'était une gosse.

-Ah, et voilà votre voisine de chambre qui se réveille. Léa, je te présente Lynda.

L'infirmière toisa Léa. C'était une ancienne, une habituée à l'amour noir et à la froideur de Lynda.

-Je vous laisse... murmura-t'elle.

Il y avait, dans le ton de sa voix, un avertissement que Lynda avait très bien perçut. Une pointe de "cette fois, tu as interet à ne pas commettre d'erreur". L'infirmière sortit.

-Bonjour...
-Bonjour. Tu as quel âge, petite?
-15 ans. Et vous?

La jeune fille avait prononcé son âge d'une façon si simple, si naturelle. Elle devait savoir depuis un certain temps qu'elle allait attérir ici. Qu'elle ne serait jamais adulte. Que les mots projet et avenir lui était presque interdit.

-32 ans, répondit Lynda avant de se tourner dos à la jeune fille.

Lynda se sentait perdue. Les vieux, c'était une chose. Mais cette gosse... Qu'est-ce que cette pauvre gosse foutait là? Son humeur noir, ses habitudes face aux vieux, s'estompaient petit à petit. 15 ans. Ainsi donc, il y avait pire qu'elle. Ainsi donc, en pleurant sur son propre cas, Lynda avait oublié que certains vivaient peut-être pire. Elle entendit la porte grincer. Elle se tourna vers celle-ci pour voir entre un couple de personnes d'une quarantaine d'année, et deux garçons d'à peu près 18 et 10 ans. La petite famille s'approcha du lit de la dénomé Léa. Ce fut la mère qui se précipita la première vers sa fille pour la serrer dans ses bras.

-Tu te sens comment?
-Ca va aller, Maman. Ca va aller. Pleure pas, Maman. Pleure pas.

Quel étrange tableau. Une fille sur son lit de mort, qui tapote l'épaule de sa mère en lui disant de ne pas pleurer. Une gosse qui va tout perdre conseillant une adulte qui, au final, perdera bien moins.

Lynda ne niait pas le fait que perdre un être cher pouvait être très douloureux. Juste... Elle ne comprenait pas. Elle n'avait perdu jusqu'ici que des animaux. Pour elle, la perte d'un humain, ne changeait pas grand-chose dans la balance. Cette enfant aurait prit ses aîles un jour où l'autre, quitté le domaine familliale, aurait créé une famille, oublié ses parents. Lynda leva les yeux vers le père. Dans ses yeux humides, il y avait un amour profond. Dans les sillons secs de ses larmes, il y avait, derrière la douleur, une tendresse sans égale. Le petit frère se projeta contre sa soeur. LEs deux femmes lui ouvrirent un bras, l'accueil, avec ses larmes et ses cris. Avec sa douleur et son amour. Le Grand-Frère, par contre, semblait indifférent à cette scène. Toutes émotions avaient été gommées, effacées à la perfection. Il n'en restait rien, pas une miette, sur ce visage froid, dur. Et au final, il serait celui qui souffrerait le plus du départ de sa soeur. C'était évident.

Lynda se leva.

-Bon...Bonjour madame, prononça maladroitement le père.
-Mademoiselle, corigea machinalement Lynda. Je vais vous laissez en famille.
-Non il n'y a pas besoin de...
-Si. Il y a besoin. Oui.

Lynda s'empara d'un bloc note, d'un bic, et s'empressa de fuire ce trop-plein d'émotions. Le couloire était vide. L'heure des visites passées. Ils avaient du obtenir une autorisation spéciale. Lynda profita de ce moment de faiblesse de la part des infirmières pour se glisser dans le jardin, désert à cette heure. Elle faisait ça le plus souvent possible. Cet îlot de paix était l'endroit rêvé pour écrire, pour réfléchir. Loin des "bips" des machines, des cris des patients, des piqures des infirmières. Ici, hormis le doux bruit des voitures de passage, il n'y avait rien. Une poignée d'arbre, quelque banc, deux sentiers et des parterres de fleur. Lynda posa le bic. Elle allait, une fois de plus, inventer la vie de "Julie". Elle avait entre ses mains, au bout du stylo, l'avenir d'une personne. Elle avait, dans sa tête et dans son coeur, les évenement qui allait composé la vie de cette jeune fille. Cette impression n'avait pas de pareil. Elle avait tous les choix. Le moyen d'évasion parfait. Elle se façonnait une vie. Sans s'en rendre compte, elle vivait se personnage. Elle se rêvait une éxistence haute en couleur. Elle se rêvait un coeur de héros, une capacité à aimer, à aider. Elle se rêvait une famille, des amis, un mari. Elle se rêvait l'éxistence qu'elle n'aurait jamais, elle, "Lynda du service de soins intensifs".

Au bout d'une heure, de quelques pages de vie griffonées, elle se décida à rentrer. Dans le couloire, elle vit le frère de Léa attendre sa famille, qui quittait la chambre. La mère fut la dernière à sortir, le visage bercée de larmes, avec un "je reviens demain ma chérie. Courage."

Lynda pénétra dans la chambre. La gamine était assise sur son lit, vaillante et forte. Elle n'avait pas pleurer. Elle ne s'était pas plainte. Elle avait été forte, pour sa mère, pour son frère. Elle avait tenu bon. Lynda ne prononça pas un mot. Simplement car elle ne savait pas ce qu'il fallait dire. Simplement parce qu'elle considerait que les mots, elle ne les avait pas. Elle qu'elle n'aiderait pas cette pauvre gosse. Par incapacité et par manque d'envie.

Lynda s'alongea et rabatit les couettes. Elle avait déjà dormit plus qu'il ne le falait en une journée, mais elle n'avait aucune autre activitée sous la main. Un froissement de draps lui indiqua que la jeune fille l'avait immitée. Un sanglot parvint à l'oreille de Lynda. Puis un second. La rafale des larmes refoulées durant la visite de la famille s'abatait maintenant, ouragan dévastateur. Chaque sanglot transperçait Lynda. Oui, elle devait avoir cet âge là, à quelques années près, quand elle avait apprit sa maladie. Oui, elle les connaissait ses sanglots, ceux qui vous arrache le coeur, ceux qui vous etouffe. Ceux qui semblent à chaque nouvelle lâme, vous prouvez que vous allez mourir. Quinze ans après ses sanglots, elle était arrivée ici, la Lynda. Dix-sept ans après, elle attendait toujours. Mais elle avait apprit à taire ses larmes. Elle les avait presque oublié, ses sanglots. Elle avait oublié leur force, leur douleur.

La petite fille se mit presque à crier. De peur, de tristesse, de désespoir. Et lynda savait très bien que si elle continuait, les infirmières accoureraient. Elle savait très bien qu'aucune ne prendrait la peine de parler avec la jeune fille. Une piqure, un calmant, le sommeil, la douleur qui s'oublie l'espace d'une nuit noire et sans rêve pour revenir tellement plus forte. Elle avait connu ça à ses tous débuts, Lynda. Et elle ne souhaitait à personne cette indifférence glacée.

Elle se leva et franchit les deux mètres qui la séparait du lit voisin. Elle se glissa sur le lit, près de la petite fille qui s'arrêta immédiatement de crier. Il n'y eut aucun mot, aucun geste. Juste ça. Cette présence. Ce "Tu n'es pas seule, je connais ta douleur, je suis là." muet, mais que la petite fille ressentit au plus profond de ses trippes. Les sanglots se turent. Les larmes s'appaisèrent. Lynda regarda la petite fille s'endormir doucement. Ce sommeil serait mieux que celui des calmants. Ce repos serait bien plus bénéfique. Et même si la douleur revenait, elle n'aura pas été endormie artifficielement. Lynda se releva avec douceur, et retourna dans son lit, sachant parfaitement qu'elle ne dormirait plus.
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Amande

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MessageSujet: Re: "Lynda"   "Lynda" Icon_minitimeJeu 16 Avr - 2:14

J'ai de plus en plus envie de voir la suite ^^
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MessageSujet: Re: "Lynda"   "Lynda" Icon_minitimeSam 25 Avr - 1:12

Suite et fin de ce qui a été écrit jusqu'ici.





Condamné à l'hopital à perpetuiter. Voilà comment était Lynda. C'était en quelque sorte, une criminelle, enfermé en prison pour s'être auto-condamné à mourir.

Une fois de plus, Lynda était dans "son" jardin délabré et peu fréquenté, loin des visites familliale. Loin de la mère de Léa qui murmurait "ma pauvre petite fille" à tout bout de champ en reniflant bruillement. Loin de Léa qui demandait à sa mère de garder espoir, inversant ainsi les rôles.
Elle voulait écrire, mais n'y arrivait pas. Tout la nuit, elle n'avait pensé qu'aux larmes de la petite. Pour la première fois depuis très longtemps, quand elle s'était allongée dans le lit de la gosse, elle n'avait pas voulu mourir. Sa peur l'avait reprise aux tripes, en voyant quelqu'un craindre autant un destin commun. Elle sentait, avec une attention décuplée, l'air qui entrait et sortait de sa bouche. Dans un futur très proche, l'air ne rentrerait plus. Dans un futur bien trop proche, sa froideur ne serait plus que du vent. Ce corps avec le quel elle avait toujours vécu se glacerait, et ce petit coeur, qui battait avec tant de force dés qu'elle pensait à la mort, palpiterait une dernière fois avant de s'éteindre à jamais. Alors, son souvenir s'éteindrait. Il n'y aurait personne pour se rappeller d'elle, personne pour la pleurer. Elle songea à son enterrement. Elle serait mise avec tous ses prisonniers de guerre, sans parents. Un nom, un prénom, une date. De la terre retournée. Et trois ans plus tard, on la remplacerait.

Elle s'embalait, la pauvre Lynda, sous une pluie fine qui commençait à tomber. Elle s'énervait, de n'avoir rien fait de sa vie. Elle ne laisserait ici aucune trace. Rien. Le monde l'oublierait comme un enfant finit par oublier une araignée qui lui a fait peur. Les infirmières soupireraient de soulagement. Sa mère pourait enfin expliquer facilement pourquoi elle n'avait plus aucuns contacts avec sa fille. Les gens reprendraient vite le cours de leur vie. Une infirmière vint demander à Lynda de rentrer. Elles vidaient toujours le jardin, quand il pleuvait.
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MessageSujet: Re: "Lynda"   "Lynda" Icon_minitime

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